
Tahar Ben Jelloun est reconnu internationalement pour sa littérature. Poète et écrivain marocain, il a étudié au Maroc dans une école primaire arabo-francophone, puis au lycée français de Tanger et poursuit son cursus scolaire en faculté de philosophie à Rabat.
Alors qu’il enseigne cette discipline en français au Maroc, en parallèle de l’écriture de ses premiers poèmes, l’arabisation de l’éducation le pousse à quitter le pays car il n’a pas le parcours pour enseigner la philosophie en arabe. Il part alors pour Paris où il commence des études de psychologie. Les connaissances spécifiques dues à ses études et ses origines intéressent le journal le Monde pour qui il rédige régulièrement des articles. Progressivement, il se met à l’écriture de livre. Son roman « La nuit sacrée », en référence à l’univers du conte, obtient le prix Goncourt en 1987.
La carrière de Tahar Ben Jelloun est alors lancée. La finesse de ses romans et la pédagogie de ses essais séduisent un large public en France et au Maroc. Tahar Ben Jelloun rédige plusieurs ouvrages à vocations éducatives comme « Le racisme expliqué à ma fille », en 1998, qui lui permettent d’intervenir dans des écoles.
Tahar Ben Jelloun fait la fierté du Maroc. Il est l’écrivain marocain le plus traduit à travers le monde. Il est reçu à Marrakech lors de rencontres littéraires, pour des vernissages d’art et en tant qu’invité dans le cadre de différentes manifestations culturelles. Son roman « Le bonheur conjugal » était en compétition en 2013 lors du prestigieux Prix Littéraire de la Mamounia. Toutefois, il n’obtint pas la récompense cette fois-ci...
En parallèle de son travail d’écrivain, Tahar Ben Jelloun peint. En 2013, il présentait ses œuvres à Marrakech pour lesquelles il dit s’inspirer de son imaginaire : "Je 
ne 
peins
 pas 
ce 
que 
je 
vois, 
mais 
ce 
que 
j’imagine." La réalité, il la garde pour ses romans !
Tahar Ben Jelloun aime Marrakech : « sa lumière », « son climat », « son patrimoine »… On dirait qu’elle lui rend bien !
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